ProTeam Le roi de l’échappée Thomas De Gendt frappe à nouveau au Giro

Thomas De Gendt vient d’ajouter une victoire mémorable à son palmarès. Dans la huitième étape du Tour d’Italie, avec un départ et une arrivée à Naples, De Gendt a intégré une échappée de quelque vingt coureurs, en compagnie de ses coéquipiers Harm Vanhoucke et Sylvain Moniquet.

Sur un circuit exigeant autour de Monte Procida, l’échappée s’est progressivement réduite et après un jeu tactique, cinq coureurs, dont De Gendt et Vanhoucke, se sont isolés en tête. Les fuyards n’ont jamais pu creuser l’écart sur leurs poursuivants et le duo Van der Poel-Girmay s’est même dangereusement rapproché dans les derniers kilomètres. C’est finalement Vanhoucke qui a emmené le sprint pour De Gendt, qui a superbement fini le travail pour décrocher son deuxième succès dans le Giro, dix ans après sa victoire dans le Stelvio.

« J’étais vraiment dans une très bonne journée aujourd’hui et avec trois coureurs de l’équipe dans l’échappée, on a pu tourner ça à notre avantage », raconte De Gendt. « On a parfaitement joué notre carte. Je n’ai jamais été en mesure de prester à mon niveau ces dernières années, en raison de maladie et de malchance, c’est pourquoi je pense que cette victoire est peut-être encore plus spéciale que celle du Stelvio. »

« Je n’étais pas sûr de pouvoir être en forme au départ du Giro. Mais cette victoire prouve que je suis bel et bien de retour. Cette étape m’a rappelé l’étape à Barcelone lors du Tour de Catalogne. Enchaîner les côtes sans vraiment pouvoir récupérer, c’est quelque chose qui me convient bien. J’ai donc gardé un rythme soutenu tout au long de la journée pour que personne ne puisse se reposer. »

« Je sais que je suis rapide au sprint après une étape comme celle-ci, je me sentais toujours bien et j’ai un peu joué dans dans la dernière ligne droite. Harm a parfaitement joué son rôle d’équipier dans les derniers kilomètres car Van der Poel et Girmay devenaient vraiment dangereux. J’ai tout donné à 300 mètres de la fin et j’ai pu aller chercher la victoire », conclut Thomas De Gendt.

Image: Photo News.