Ladies Préface de Paris-Roubaix avec Jesse Vandenbulcke

Demain, Jesse Vandenbulcke (25 ans) figurera avec cinq équipières au départ de la toute première édition féminine de Paris-Roubaix. Après un an et demi d’attente en raison du coronavirus, le jour J est enfin arrivé. En tout, le peloton féminin affrontera dix-sept secteurs pavés entre Denain et le légendaire vélodrome de Roubaix. 

« Enfin un Paris-Roubaix pour femmes! », se réjouit Jesse Vandenbulcke, très enthousiaste. « Je suis très heureuse de pouvoir être au départ de la toute première édition. Toutes celles qui aiment les pavés et les courses printanières ont longtemps attendu ce moment. Ça devient maintenant réalité, c’est formidable. »

Selon les dernières prévisions, il devrait pleuvoir sur Roubaix le week-end prochain. Aucun problème pour Vandenbulcke, qui a déjà reconnu le parcours à plusieurs reprises. 

« Ça ne me dérange pas qu’il pleuve, on aura droit à un vrai Paris-Roubaix », plaisante la coureuse de Lotto Soudal Ladies. « La pluie ne rendra pas la course plus facile, ça devrait même avantager les coureuses de cyclo-cross, qui n’ont généralement pas peur de ce genre de conditions. J’ai reconnu le parcours à trois reprises, mais ça sera évidemment complètement différent en course. Comme ultime préparation, je vais survoler une dernière fois le parcours et les endroits importants sur Veloviewer. Il ne faudra pas s’attendre à un scénario identique à celui des hommes, la course pourra basculer à différents moments. Je pense que la bagarre sera lancée dès le départ. Le Carrefour de l’Arbre sera très certainement un secteur clé pour la victoire. »

« On m’a souvent conseillé de rouler aux avant-postes, mais tout le monde voudra faire pareil, ce ne sera pas si facile », explique Vandenbulcke. « Le positionnement sera crucial, mais il ne faudra pas non plus oublier de prendre le temps de boire et manger. »

« On ne peut pas prédire ce qui se passera à Paris-Roubaix, il y a 1001 scénarios possibles. Énormément de facteurs peuvent influencer la course, et les ennuis mécaniques y sont monnaie courante. Si je suis prête? Je ne pourrai le dire qu’après la course, mais ma condition est excellente, comme j’ai pu le montrer dimanche dernier aux championnats du monde. Sur papier, c’est effectivement une course qui pourrait me convenir. J’espère pouvoir terminer dans le top 25. Comme chez les hommes, on sait que tout le monde voudra rejoindre l’arrivée sur le vélodrome, peu importe la difficulté. »

Image: Photo News.