Development Preview Giro d'Italia U23

Le Giro espoirs s’élance jeudi prochain.
Race 01 juin 2021

Le Giro espoirs s’élance jeudi prochain. Afin de se préparer au Tour d’Italie, Thibaut Ponsaerts, Luca Van Boven, Aaron Van der Beken et Lennert Van Eetvelt se sont rendus une petite semaine en stage à Tenerife. Arnaud De Lie a lui poursuivi sa préparation en Belgique. Les cinq coureurs se réjouissent tous d’être au départ de leur premier Giro.

Arnaud De Lie

« Le Giro sera ma première épreuve par étapes chez les espoirs et je suis curieux de voir comment mon corps réagira à dix jours de course d’affilée et à la haute montagne. Quoiqu’il arrive, j’apprendrai énormément durant ce Giro. J’ambitionne de bons résultats sur les étapes qui me conviennent le mieux. J’ai coché les trois premières ainsi que la dernière étape, ce sont celles qui se prêtent le mieux à mes qualités. J’ai également hâte d’être au contre-la-montre car ça fait longtemps que je n’ai plus participé à un chrono. Je n’ai jamais performé dans cette discipline par le passé et je suis curieux de voir si je me suis amélioré. C’est un contre-la-montre de 25 kilomètres, donc ça me donnera une bonne indication. Pour le moment, je ne suis pas stressé, mais cela viendra peut-être au moment d’accrocher mon dossard jeudi matin. »

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Thibaut Ponsaerts

« Il n’y a que cinq coureurs dans l’équipe, c’est donc incroyable pour moi d’être au départ de ce Giro. La première étape sera mon deuxième jour de course de la saison, après le GP Vermarc. Je n’ai donc pas le rythme de la compétition, mais j’ai pu suivre une bonne préparation au stage à Tenerife. J’ai pu faire quelques bons blocs d’entraînement sur de longues ascensions afin de préparer les cols du Giro. Au niveau de la difficulté, la cinquième étape ressemble assez bien à un parcours ardennais, j’ai donc coché cette journée au calendrier. Plus tard, le Giro nous emmènera en haute montagne, une première en course pour ma part. J’ai pourtant déjà participé à la Classique des Alpes, mais on s’était rendu compte après coup que j’avais la mononucléose, ce n’était donc pas une bonne référence. Contrairement aux équipes étrangères, nous avons à peine couru cette saison. Ce sera peut-être un peu difficile au début, mais ça pourrait également nous donner un petit avantage sur la fin. »

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Luca Van Boven

« J’ai fait un bond en l’air quand j’ai appris ma sélection pour le Giro. Même si notre printemps a à nouveau été perturbé par le coronavirus, j’ai remarqué que les fondations étaient meilleures que l’an dernier et que j’étais devenu plus fort. Mon objectif est de me glisser dans une échappée et d’aller décrocher un bon résultat. Je pense surtout aux troisième et sixième étapes. Le profil de la troisième étape comporte trois ascensions, puis une longue descente vers la ligne d’arrivée. Si l’on arrive à une dizaine de coureurs, je n’aurai pas peur d’attendre le sprint. Vu que la sixième étape aura lieu la veille de l’étape reine, je pense que les coureurs du général donneront plus de liberté à l’échappée. Après une ascension d’une dizaine de kilomètres, ça ne fera que descendre jusqu’à la fin et je compte faire la descente à fond. J’espère également bien terminer ce Giro. Dix jours de course, c’est unique chez les espoirs et ça ne peut qu’être bénéfique pour le moteur. Ça sera bien utile lorsqu’on enchaînera les courses en deuxième partie de saison. »

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Aaron Van der Beken

« Nous sommes la seule équipe belge à disputer le Giro et cela a pesé dans ma décision de rejoindre Lotto Soudal. Le stage à Tenerife était la préparation parfaite. Nous avons séjourné sur la côte, à Los Gigantes, un camp de base  idéal pour les entraînements en montagne. On a pu accumuler les mètres de dénivelé positif et nous sommes même allés à trois reprises au sommet du Teide, à 2200 mètres d’altitude. C’était sympa d’être entre coéquipiers à l’étranger, nous avons pu nous entraîner ensemble et tisser des liens. J’aborderai ce Giro un jour après l’autre. Si possible, j’aimerais viser un bon classement final. J’ai coché les étapes les plus difficiles, c’est-à-dire les septième, huitième et neuvième étapes. En ce qui concerne la concurrence, je pense surtout à Henri Vandenabeele, deuxième du Giro l’an dernier et qui était en stage avec nous. Courir dix jours d’affilée sera une première pour moi. Jusqu’à présent, l’épreuve la plus longue à laquelle j’ai participé était le Giro Valle D’Aosta, qui ne comptait que six étapes. Ce Giro aura sans aucun doute un impact positif sur mon développement en tant que coureur. J’espère en récolter les fruits dans le futur, mais je souhaite dans un premier temps terminer ce Giro à la meilleure place possible. »

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Lennert Van Eetvelt

« Vu que je n’ai disputé que deux épreuves cette saison, il est difficile de savoir où j’en suis. J’ai cependant continué à m’entraîner ces derniers mois afin d’être prêt pour la reprise. J’étais très satisfait à l’issue de ma première course de la saison, le GP Vermarc. Le stage à Tenerife était important pour s’habituer aux longues ascensions et pour prendre le rythme dans les cols, c’est quelque chose qu’on ne peut pas reproduire en Belgique. Je vais au Giro en me disant que chaque jour représente une nouvelle opportunité de montrer ce que je vaux. Les trois premières étapes ainsi que le contre-la-montre sont celles pour lesquelles je me réjouis le plus. Par contre, j’ai beaucoup moins hâte d’être à la septième étape, l’étape reine. Les trente derniers kilomètres ne font que monter et je ne suis pas un grand fan de ce genre d’ascensions. Je pense qu’après avoir fait le Giro, on peut faire n’importe quelle autre course. Si je parviens à terminer ce Giro avec de bonnes sensations, mon objectif sera plus qu’atteint. »

Images: Facepeeters.

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