ProTeam Course offensive de Lotto Soudal au GP La Marseillaise
Lotto Soudal lançait aujourd’hui sa saison au Grand Prix de La Marseillaise. L’équipe avait résolument misé sur une stratégie offensive. Sur la Route des Crêtes, dernière côte décisive de l’épreuve, c’est Tim Wellens qui a mis le feu aux poudres. Cependant, le Belge de 29 ans a rapidement réalisé qu’avec ce fort vent de face, il avait peut-être joué ses atouts trop tôt. Après plusieurs démarrages successifs, quatre coureurs, dont la nouvelle recrue de Lotto Soudal Andreas Kron, se sont isolés en tête mais un groupe de poursuivants déterminés est parvenu à revenir sur les fuyards. C’est finalement un peloton très réduit qui s’est disputé la victoire dans les rues de Marseille. Dans le sprint final, le Français Paret-Peintre s’est montré le plus rapide. Sixième de l’épreuve et premier coureur de Lotto Soudal à l’arrivée, Tim Wellens était plutôt satisfait de sa prestation à l’issue de sa première course de la saison.
« C’était une très belle course, avec beaucoup de dénivelé et quelques passages très techniques », raconte Tim Wellens. « J’ai démarré sur la Route des Crêtes mais il était très difficile de rester devant avec ce vent de face et j’ai donc décidé d’attendre. Andreas Kron et ses compagnons d’échappée ont ensuite tenté leur chance mais une fois encore, c’était « mission impossible » avec ce vent de face. Finalement, la victoire s’est jouée au terme d’un sprint assez bizarre. Un bon timing et un peu de chance étaient les ingrédients à réunir pour pouvoir l’emporter. Les jambes étaient bonnes et je suis content de ma course. »
Dans le final, le Danois Andreas Kron, qui disputait aujourd’hui sa première course sous les couleurs de Lotto Soudal, a directement donné le ton en rejoignant un petit groupe de tête qui a bien failli se disputer la victoire.
« J’ai pris beaucoup de plaisir à disputer cette première course avec Lotto Soudal », raconte Andreas Kron. « Nous avons essayé de durcir la course et nous visions clairement la victoire. Nous pouvons être fiers de notre course mais malheureusement, ça ne s’est pas soldé par un bon résultat. Le vent de face a joué un rôle crucial dans le final, il nous a empêchés de rester devant. De plus, le groupe de poursuivants comptait quelques coureurs rapides bien décidés à nous rattraper. Mais si on ne tente rien, on ne peut pas gagner, pas vrai ? », conclut le Danois de 22 ans.
Philippe Gilbert, qui est devenu papa cette semaine, ajoute : « Comme prévu, c’était une première course difficile pour moi. Cela dit, ça m’a permis de fournir des efforts importants qui m’aideront très certainement à affiner ma condition. »
Photo: Laurent Saccomano - Wallis.fr
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