ProTeam Deuxième victoire d’étape de Tim Wellens dans la Vuelta a España

Il s’agit de la quatrième victoire dans un Grand Tour pour Tim Wellens.
Race 04 novembre 2020

Tim Wellens s’est imposé dans la quatorzième étape de la Vuelta, disputée entre Lugo et Ourense (Galice). Il s’agit du deuxième succès du Trudonnaire sur ce Tour d’Espagne. Dans un sprint en côte au sommet d’une bosse de près de deux kilomètres, Wellens s’est montré plus rapide que Michael Woods et ZdenÄ›k Å tybar. Les trois hommes faisaient partie d’une échappée de sept coureurs qui s’était formée après une quarantaine de kilomètres de course. Avec trois côtes de troisième catégorie au menu et un profil plutôt roulant entre les ascensions, tous les ingrédients étaient réunis pour que l’échappée aille au bout.

« L’objectif de Lotto Soudal était de remporter au moins une étape de cette Vuelta. Après ma victoire dans la cinquième étape à Sabiñanigo, on espérait pouvoir aller en chercher une autre. Je savais que l’étape d’aujourd’hui me convenait parfaitement, ça fait un moment que je l’avais en tête. C’est une chose de cocher les étapes qui vous sont favorables, mais c’en est une autre de rejoindre la bonne échappée et d’avoir les jambes pour finir le travail. Aujourd’hui, tout s’est déroulé comme prévu », explique Tim Wellens.

« Ce n’était pas une victoire facile, loin de là. La lutte pour rejoindre l’échappée était intense. Je me suis finalement retrouvé dans le bon groupe, mais tous mes compagnons d’échappée étaient vraiment très solides. On a gardé un tempo élevé toute la journée et ce n’est que dans la descente de la dernière côte que notre groupe de trois s’est détaché. Je pensais qu’on allait pouvoir rester à l’avant jusqu’à la fin, mais les trois autres ont réussi à revenir sur nous. »

Woods a tenté sa chance à 2,5 kilomètres du sommet de la dernière côte de troisième catégorie, l’Alto de Abelaira. L’accélération du Canadien a été fatale pour Périchon, contraint de laisser filer ses compagnons d’échappée. Dans la descente, Soler,  Å tybar et Wellens ont pris le large, mais Dylan van Baarle, Woods et Thymen Arensman sont parvenus à revenir sur le trio de tête juste avant la flamme rouge. La victoire allait donc être jugée au terme d’un sprint en côte.

Woods, lui aussi en quête de son deuxième succès sur cette Vuelta, a poussé ses adversaires dans leurs derniers retranchements dans les 700 derniers mètres mais c’était sans compter l’attaque de Wellens à 400 mètres de la ligne. Seul Woods est parvenu à rester dans sa roue, mais Wellens a eu la présence d’esprit de choisir la meilleure trajectoire. Après avoir bien bloqué l’intérieur du virage dans les 75 derniers mètres, Wellens a pu lever les bras au ciel pour savourer son deuxième succès d’étape. 

« Dans la dernière côte, je savais que je devais être en tête pour aborder l’ultime tournant », explique Tim Wellens. « Je sentais Michael Woods revenir derrière moi mais l’arrivée était heureusement juste devant moi et j’ai pu franchir la ligne en premier. Pendant toute la journée, j’ai eu l’impression que Dylan van Baarle était le meilleur du groupe. C’est un excellent rouleur. Quand on a accéléré dans les bosses, j’ai remarqué que Soler et Woods avaient de bonnes jambes eux aussi. J’avais un peu peur de Woods dans le sprint final, c’est pourquoi je voulais lancer mon accélération en premier et passer le dernier virage à la corde. »

Il s’agit de la quatrième victoire dans un Grand Tour pour Tim Wellens, qui vient de prolonger d’un an avec Lotto Soudal.